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Avec l'arrivée des quarts de finale, j'ai décidé de changer quelque peu le format de l'article afin de revenir sur chaque match et sur les faits marquants de la nuit.

Tout est dit! Les quatre fantastiques sont là et bien là! Après les qualifications de Nadal et Federer hier, cette nuit se sont qualifiés Novak Djokovic (n°1) et Andy Murray (n°4) qui s'affronteront en demi-finale pour un remake de l'année dernière.

Le britannique n'a connu aucun problème pour se défaire du japonais Kei Nishikori (n°24) en trois sets (6-3 6-3 6-1), tombeur de Jo Tsonga au tour précédent. Fort de ses deux finales lors des deux dernières années, Andy Murray affiche un excellent niveau de jeu ici à Melbourne et continue un parcours plutôt simple puisque Nishikori est le joueur le mieux classé que Murray ait eu à affronter jusque là, ce qui peut être un désavantage au moment de devoir faire tomber le n°1 mondial. Il n'empêche qu'Andy signe ici sa 5° demi-finale consécutive en Grand Chelem et confirme que même si il est dans l'ombre des trois géants devant lui, il peut exploser à tout moment. Il devra cependant être au top si il souhaite faire tomber Novak Djokovic, son bourreau de l'an passé.

De son côté, Novak Djokovic avait lui un beau défi face à David Ferrer, n°5 mondial. Et le serbe a brillamment passé l'obstacle, s'imposant 6-4 7-6 6-1. Ferrer, avec sa solidité et sa régularité, représente toujours une difficulté réelle pour tous les joueurs, mais échoue encore une fois devant l'un des quatre meilleurs du monde, montrant qu'il lui manque quelque chose pour espérer un jour se faire un nom. Dans ce match, Novak a laissé planer un doute sur son physique après s'être montré diminué à 6-4 2-1. Cinéma? Blessure? Douleur passagère? On se demande toujours... Certainement un peu de bluff de la part du très bon comédien qu'est le n°1 mondial. Toujours est-il qu'il devra être à 100% pour faire tomber un Andy Murray, qui, si il ne fait pas de complexe d'infériorité, peut être très très dangereux.

Passons aux femmes maintenant, où après les qualifications d'Azarenka (n°3) et Clijsters (n°11), deux autres très grandes joueuses ont rejoint les demi-finales pour un final four qui s'annonce aussi exceptionnel que chez les hommes. En effet, Petra Kvitova (n°2) et Maria Sharapova (n°4) sont passées.

Dans un premier temps, Petra Kvitova a fait le minimum pour se débarasser de Sara Errani (6-4 6-4). Sans être exceptionnelle, voire même en étant moyenne, la tchèque a fait le métier pour accélérer aux moments importants et montrer à l'italienne la différence de niveau qui la sépare des toutes meilleures joueuses du monde. Elle a notamment mené 4-1 dans le deuxième set avant de le perdre 6-4. Kvitova devra être meilleure pour battre Sharapova, lors de la revanche de la finale du dernier Wimbledon. Mais on peut faire confiance à la n°2 mondiale, qui vise la première place, pour élever son niveau quand l'enjeu le demande. On s'attend en tout cas à un grand match entre ces deux jeunes femmes.

Dans l'autre demi-finale, pas de réel problème pour Sharapova opposée à sa compatriote Makarova et qui s'impose (6-3 6-2) tellement la différence de niveau entre les deux russes a été flagrante. Il a suffit à Sharapova d'imposer son jeu, sa puissance, et la différence s'est faite d'elle même. Maria prouve donc que malgré ses blessures en fin d'année et son manque de préparation (aucun match joué avant l'Open d'Australie) elle est toujours parmi les meilleures joueuses du monde, et tentera, en allant au bout de ce tournoi, de prendre la première place mondiale sous le nez des petites jeunes.

Chez les juniors, il n'y a déjà plus de français après l'élimination de Lokoli. Tournoi bien faible de la part des petits français.

Vincent